Don’t Take Care of Yourself — Lizzy Mercier Descloux
En 1979, Lizzy Mercier Descloux a 23 ans et termine d’enregistrer un album qui marquera l’histoire du post-punk. Elle a publié un recueil de poèmes, elle se produit sur scène et s’applique à « CRÉER UN GRAND MOUVEMENT D’ÉNERGIE affolante à New York. »
Les lettres qu’elle envoie à son amie Christine, accompagnées de collages, de photographies et de dessins, propagent les bruits de la ville, esquissent les silhouettes proches de Patti Smith et de Richard Hell, les nuits du CBGB, les jours dévoués à la musique, à la littérature, au cinéma – tout ce qui nourrit son désir de créer dans la débâcle. Elle y invente une langue fracturée dans laquelle les saisies sensibles priment sur le sens, portées par le rythme hâtif d’un cœur impatient.